Embouchure de la rivière Centrale dans l'Anse des Rioux, Saint-Simon-de-Rimouski ©OBVNEBSL
rivière centrale : 2013
Caractérisation (2013)
À l'été 2013, grâce à l'appui de plusieurs partenaires, l’OBVNEBSL et le comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire ont réalisé la caractérisation du bassin versant de la rivière Centrale et dressé un portrait biophysique du marais salé de l’anse des Riou (Cap Marteau). Ces deux milieux sont liés puisque la rivière Centrale se jette dans l'anse des Riou, un écosystème exceptionnel.
Un rapport a été produit suite à cette caractérisation. Celui-ci propose que l'on obtienne, pour le marais salé, un statut de conservation légale et suggère la restauration de la zone côtière en appliquant des techniques vertes de protection des berges. Ce document émet aussi des recommandations de mise en valeur et de conservation de certains milieux sensibles, de même qu'il promeut l'amélioration de pratiques agroenvironnementales dans le bassin versant. Le rapport peut être consulté en deux temps soit 1. la caractérisation biophysique de l'Anse des Riou et 2. la caractérisation biophysique du bassin versant de la rivière Centrale.
Mobilisation (2013 - 2015)
Des analyses de l’eau de la rivière Centrale réalisées en 2013 ont indiqué que celle-ci était globalement de mauvaise qualité. De plus, des travaux réalisés par l’OBVNEBSL ont révélé que 47 % des bandes riveraines du bassin versant n’étaient pas en mesure de remplir convenablement leurs fonctions écologiques. Puisque l'utilisation du sol du bassin versant est majoritairement agricole, et que la rivière se déverse dans un milieu sensible (l'Anse des Riou), une approche de mobilisation collective a été entamée en 2013 afin d’encourager la réalisation d’aménagements agroenvironnementaux par les entreprises agricoles du bassin versant.
Au total, 13 entreprises agricoles du bassin versant, identifiées comme éligibles au programme Prime-Vert du MAPAQ, ont été sollicitées pour s’engager à participer à une approche collective. Dans le bassin versant de la rivière Centrale, un total de 11 entreprises agricoles ont adhéré à la démarche, soit un taux de participation atteignant 85 % !
Note: Le programme Prime-Vert prévoit l’octroi d’une aide financière pouvant atteindre jusqu’à 90 % des dépenses admissibles lorsque 75% des entreprises agricoles d’une région ont de l’intérêt « pour la réalisation de projets à portée collective visant à résoudre des problèmes environnementaux ».
«Ce projet est réalisé en vertu du sous-volet 3.1 du programme Prime-Vert 2013-2018 et il bénéficie d'une aide financière du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'alimentation (MAPAQ).